15 janvier 2010
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11:30
Non ! pas le poisson. Dans un bar-tabac-journaux.
J'entre acheter le Berry. Il y a la patronne derrière le bar et un client. Donc " b'jour M'sieu-dame ". La patronne et le client sont en pleine conversation. Elle note sur un papier une recette que lui donne le retraité, édenté, à la voix rocailleuse avec notre accent berrichon bien prononcé. Entre deux gorgées de vin blanc (il est 11 h, normal,quoi !), il précise : " un demi-litre de vin rouge, ça suffit, mais du bon, du bordeaux." La patronne s'applique pour transcrire et interrogative : " et la cuisson ? ", tout en se tournant vers moi : "j'arrive. Je prends la recette des poires au vin".
Alors, évidemment, je n'ai pas résisté. M'en suis mêlé. Sans forfanterie, je me suis vite aperçu dans les échanges qui ont suivi que je maitrisais mieux les subtilités de cette recette. Au point qu'à la fin, notre pépé berrichon a eu cette conclusion : " j' vais fairrr c'que vous disez. Tiens et pas pus tard qu'ce soère, ça'm saute dans le ventre !"
Je suis parti content, j'avais fait deux heureux. Simple la vie, non ?
PS j'allais oublier. A votre disposition pour vous donner ma "merveilleueueuese" recette !
PS bis Ah que ça fait du bien de ne pas grogner pour une fois !
J'entre acheter le Berry. Il y a la patronne derrière le bar et un client. Donc " b'jour M'sieu-dame ". La patronne et le client sont en pleine conversation. Elle note sur un papier une recette que lui donne le retraité, édenté, à la voix rocailleuse avec notre accent berrichon bien prononcé. Entre deux gorgées de vin blanc (il est 11 h, normal,quoi !), il précise : " un demi-litre de vin rouge, ça suffit, mais du bon, du bordeaux." La patronne s'applique pour transcrire et interrogative : " et la cuisson ? ", tout en se tournant vers moi : "j'arrive. Je prends la recette des poires au vin".
Alors, évidemment, je n'ai pas résisté. M'en suis mêlé. Sans forfanterie, je me suis vite aperçu dans les échanges qui ont suivi que je maitrisais mieux les subtilités de cette recette. Au point qu'à la fin, notre pépé berrichon a eu cette conclusion : " j' vais fairrr c'que vous disez. Tiens et pas pus tard qu'ce soère, ça'm saute dans le ventre !"
Je suis parti content, j'avais fait deux heureux. Simple la vie, non ?
PS j'allais oublier. A votre disposition pour vous donner ma "merveilleueueuese" recette !
PS bis Ah que ça fait du bien de ne pas grogner pour une fois !
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