Monsieur le Député Cosyns

Je ne sais pas pourquoi ce matin, une évidence m'est apparue : je n'ai encore rien écrit - en bien comme en mal - sur mon député de la 3ème circonscription du Cher.  Et pourtant il est UMP, et normalement ça m'inspire ...

Réflexion donc. Cogitations. Souvenirs. Idées. Rien n'y fait. J'en conclus donc que mon député UMP est particulièrement         IN  -  SI  -  GNI  -  FIANT

( définition du Père Larousse :  qui n'a rien de marquant, est sans intérêt, sans mérite particulier, sans importance )

Bon d'accord mais c'est quand même mon " élu du peuple " ! Il me faut donc l'aider à sortir de son marasme, de son manque de prise de positions, de sa passivité, de son absence de courage politique. Et j'ai trouvé.

Monsieur le Député, il vous faut rejoindre 13 de vos collègues UMP qui viennent de signer un appel paru dans Le Monde :  " Il faut suspendre le bouclier fiscal pour redonner du sens à la politique ".

C'est beau non ? car vous allez pouvoir recréer " la Cène politique " (oui je sais vous serez 14 mais un de plus ne peut pas faire de mal) de contestataires, un peu dans ce genre là :

 

 Oui vous serez aussi beau, aussi sexy et aussi attrayant, en un mot vous existerez enfin...

Ne me remerciez pas, un électeur se doit d'être totalement disponible, totalement à l'écoute, totalement en phase avec son député. Et bien sûr réciproquement, vice-versa et recto-verso. Dans tous les sens quoi !

Comments

[Louis Cosyns]

Merci de votre réponse. Vous attendez une réaction de ma part devant la dérive financière et notamment de M. Joyandet.Peut être serez-vous surpris mais je dois vous informer que je n'en sais pas
plus que vous. Si l'information est bien réelle (je veux rester prudent) je déplore tout comme vous cet état de fait. Dois je vous rappeler que tous partis politiques confondus ont eu à déplorer ce
genre de pratique. L'humilité est donc de règle et nous devons agir plus par des mesures concrètes que par des slogans qui polluent l'air du temps.

[le grizzly]

Monsieur le Député

Je ne suis pas grossier. Surtout pas à l'égard de votre fonction, base la plus honorifique de la représentation de notre citoyenneté.

Propos virulents, rudes et tantinet moqueurs, certes. Mais pas plus que le vocabulaire employé dans les interventions des députés à la Chambre. Oh pas le mercredi après-midi, qui est télévisé, ni
dans le compte-rendu officiel sur le JO,puisque c'est supprimé.Vous y assistez et vous savez de quoi je parle.

Quant à mon rôle d'élu : qui était d'opposition municipale face à Serge Vinçon. Il me coupait systématiquement le micro si mon intervention le dérangeait, n'acceptait aucune question écrite à
l'ordre du jour, rabrouait de manière condescendante et suffisante toute prise de parole lors des Conseils.

Tout son discours emphatique sur la démocratie devenait caduc au sein des Conseils et il ne se gênait pas de fustiger le gouvernement de gauche alors qu'il reprochait à l'opposition de tenir des
propos sur la situation nationale.

Mon rôle fut donc effectivement insignifiant devant le non-respect du Maire de l'élémentaire démocratie républicaine.

Transformer notre petite ville en plateforme politique RPR fit partie de ses buts ; alors que nous devrions être proches des villages qui nous entourent où les débats en Conseils sont réels.

Je n'avais pas de pouvoir de décisions, alors que vous, Monsieur le Député, par la force de votre vote, vous pouvez sans cesse intervenir.

J'attends, autre exemple, votre réaction devant la dérive financière du Ministre Joyandet ; c'est le Parlement qui doit contrôler l'action de l'exécutif, car vous êtes responsable devant le peuple
de l'utilisation de l'argent public.

Et comme vous ne le faites pas, je grogne.

[Louis Cosyns]

Je vous laisse juge de l'appréciation que vous portez à mon égard. Etant donné l'image assez grossière que vous utilisez, permettez-moi de m'honorer de rester avec vous assez "insignifiant".Vous me
permettrez simplement cette observation: autant que je me souvienne, votre mandat d'élu de St Amand n'est pas resté ancré dans les mémoires. De sorte que j'aurais pu vous accepter dans notre club
des "insignifiants".Mais à la réflexion, je ne pense pas que vous le méritiez.