15 octobre 2009
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Mercredi, FR 3, au nouveau journal de 18 h 30, Laurent Bignolas - par ailleurs sympathique et en plus il est de Bourges ... - a fait une grosse connerie : il a sous-estimé Albert Dupontel ; et quand on connait le personnage, "tout d'un" comme on dit dans le Berry, ça ne pardonne pas !
Je résume le duplex.
Laurent Bignolas commence mal :
Je n'ai pas vu votre film qui sort en novembre " le Vilain ".
Est-il autobiographique ?
Réponse laconique : non
Vous êtes acteur et réalisateur. Pour quelles raisons ?
En étant payé.
Désarçonné, Bignolas bafouille un peu et demande : il n'y avait pas une envie artistique de création ?
Non. Moi je mérite mon salaire, ce qui n'est pas votre cas, vous ne voyez pas les films.
Bignolas tente des explications - vaseuses - et Albert Dupontel s'en va.
Je trouve gonflé Bignolas d'avoir invité un artiste et de l'interroger sur son travail sans l'avoir vu.
En politique - locale pour moi - c'est souvent de la même veine : le journaliste vous sollicite pour avoir des infos sur votre projet et vos envies de faire changer les choses, ça peut durer une demi-heure, et patatras ! quand vous lisez l'article, vous avez l'impression qu'il ne vous a pas écouté : les choses sur lesquelles vous aviez insisté n'y figurent pas - ou très résumées -, l'esprit de l'entretien n'y est pas. Par contre s'il a pu dénicher une phrase qui égratigne l'adversaire politique, alors là ... Et j'oublie la photo qui tue !
Trop souvent, ils ne prennent pas le temps de savoir qui nous sommes, ne nous " voient " pas, ce n'est pas leur problème, le leur c'est de remplir un article. Comme Bignolas voulait remplir sa rubrique cinéma.
On va finir par se lasser, bonhomme ! et faire comme Dupontel, partir.
Je résume le duplex.
Laurent Bignolas commence mal :
Je n'ai pas vu votre film qui sort en novembre " le Vilain ".
Est-il autobiographique ?
Réponse laconique : non
Vous êtes acteur et réalisateur. Pour quelles raisons ?
En étant payé.
Désarçonné, Bignolas bafouille un peu et demande : il n'y avait pas une envie artistique de création ?
Non. Moi je mérite mon salaire, ce qui n'est pas votre cas, vous ne voyez pas les films.
Bignolas tente des explications - vaseuses - et Albert Dupontel s'en va.
Je trouve gonflé Bignolas d'avoir invité un artiste et de l'interroger sur son travail sans l'avoir vu.
En politique - locale pour moi - c'est souvent de la même veine : le journaliste vous sollicite pour avoir des infos sur votre projet et vos envies de faire changer les choses, ça peut durer une demi-heure, et patatras ! quand vous lisez l'article, vous avez l'impression qu'il ne vous a pas écouté : les choses sur lesquelles vous aviez insisté n'y figurent pas - ou très résumées -, l'esprit de l'entretien n'y est pas. Par contre s'il a pu dénicher une phrase qui égratigne l'adversaire politique, alors là ... Et j'oublie la photo qui tue !
Trop souvent, ils ne prennent pas le temps de savoir qui nous sommes, ne nous " voient " pas, ce n'est pas leur problème, le leur c'est de remplir un article. Comme Bignolas voulait remplir sa rubrique cinéma.
On va finir par se lasser, bonhomme ! et faire comme Dupontel, partir.